SAUVONS
NOS ABEILLES LOCALES !
Exigeons de la Commission européenne leur protection immédiate

Nous sommes déjà presque 300 000 à réclamer la protection des abeilles locales en Europe.
Objectif : 400 000 !

#SavelocalBees :
SAUVONS NOS ABEILLES LOCALES

Nous, chercheurs, associations et citoyens, nous mobilisons pour la préservation de nos irremplaçables abeilles locales dans un environnement sain et préservé. Les acteurs de cette préservation à travers l’Europe ont créé la coalition #SaveLocalBees afin de faire pression sur la Commission européenne et les États membres de l’Union pour d’obtenir d’urgence des mesures de sauvegarde et protéger les zones conservatoires aujourd’hui menacées.

Le Parlement européen a voté le 1er mars 2018 un texte affirmant l’importance de préserver les différentes sous-espèces d’abeilles à miel d’Europe. La Commission européenne, branche exécutive de l’Union, doit maintenant traduire en loi cette volonté des représentants des citoyens. Mais, depuis cet engagement historique, aucune mesure concrète n’a été prise pour sauver ces précieux pollinisateurs.

Plus de temps à perdre

Historiquement présentes à l’état naturel dans l’ensemble des pays européens depuis des millénaires, les abeilles locales sont aujourd’hui menacées par l’agriculture intensive et l’importation d’autres abeilles. Leur extinction signerait la disparition de maillons indispensables de nos écosystèmes.

Différentes variétés géographiques d’abeilles à miel (Apis mellifera) se sont développées au quatre coins de l’Europe. Et, dans chacun de ces lieux d’implantation, elles ont acquis au fil des millénaires des capacités d’adaptation à leur environnement local qui font d’elles les pollinisateurs les plus performants de nos plantes sauvages comme des végétaux cultivés.

Mais partout en Europe, les abeilles présentent déjà entre un tiers et deux-tiers d’ADN étranger. Ces abeilles hybrides sont souvent incapables de butiner les variétés de fleurs locales. Au Nord, elles ne savent pas faire des réserves de miel suffisantes pour supporter un hiver plus long que celui qu’elles connaissent dans leurs contrées d’origine. Au Sud, elles ignorent qu’elles doivent freiner leur ponte au début de l’été avant d’affronter une période de sécheresse qu’elles n’ont jamais expérimentée.

Déjà menacées comme tout le vivant par les pesticides et la dégradation de la nature, ces abeilles mal adaptées meurent encore plus vite. Trop vite.

La bonne volonté ne suffit pas

Seuls quelques conservatoires abritent encore des populations d’abeilles locales pures. Mais ces petits coins de nature pour l’instant préservés ne perdurent que grâce à la volonté farouche de passionnés qui les font exister. Et leur bonne volonté ne suffit plus alors que les apiculteurs, confrontés à la mortalité massive de leurs colonies, tentent d’y remédier en important justement des abeilles étrangères. Seule la loi peut donner une existence officielle à ces zones de conservation. Seule la loi peut protéger les efforts et le travail des conservatoires. Seule la loi peut imposer des règles de fonctionnement respectueuses des abeilles locales. Seule la loi peut mettre en place des sanctions dissuasives aux introductions d’abeilles non indigènes.

Que la raison fasse loi

Nous, scientifiques, associations et citoyens engagés avec la coalition #SaveLocalBees demandons instamment à la Commission et aux États membres de l’Union européenne de mettre immédiatement en application cette volonté des citoyens et de leurs représentants au Parlement.

Nous demandons notamment une protection juridique des conservatoires d’écotypes et sous-espèces d’Apis mellifera sur l’ensemble du territoire européen. Nos revendications et nos arguments sont détaillés dans la Déclaration de principe signée par les principaux acteurs de la protection des abeilles locales et de la biodiversité.

La coalition #SaveLocalBees et les spécialistes à l’origine de ce mouvement, amoureux de la nature et de nos incomparables abeilles locales, ont besoin d’un large soutien populaire pour donner poids à ces revendications légitimes et vitales pour nos écosystèmes.

JE SIGNE LA PÉTITION